Anne - Act One: The Orphanage
La scène s'ouvre tard dans la nuit. Une voiture de police se glisse dans le cadre et se gare à côté d'un grand complexe résidentiel. La porte du conducteur s'ouvre et un officier en uniforme en sort, s'ajustant et montant les marches de l'entrée.
Une plaque sur la porte indique : La Maison de Transition des Mains pour les Filles Égarées. Personne ne répond quand il frappe, alors l'officier se laisse entrer. COUPE À : À l'intérieur du complexe.
L'officier marche dans un couloir sombre vers le bureau principal de M. Hands. Son établissement de transition est un orphelinat financé par le gouvernement qui, selon les règlements de l'État, est censé libérer ses orphelins une fois qu'ils ont atteint l'âge de dix-huit ans.
Mais M. Hands a trouvé un moyen beaucoup plus lucratif de les retenir. Il a construit une pièce secrète à l'arrière de sa propriété où il déplace les filles une fois qu'elles sont majeures.
Là, il peut les occuper pour soutenir ses autres entreprises et personne de l'établissement n'a besoin de le savoir. Mais l'officier sait. C'est pourquoi il est ici.
Il accepte des pots-de-vin depuis des années. Lorsqu'il entre dans le bureau, il surprend M. Hands, habillé d'un peignoir de fumage, recevant une fellation de l'une de ses filles.
L'orpheline de 18 ans est sale et à moitié nue, se reposant sur ses mains et ses genoux pour servir le propriétaire corrompu. Elle ne lève même pas les yeux lorsque M. Hands invite nonchalamment l'officier à s'asseoir.
'Désolé, je ne m'attendais pas à vous ce soir !' Il rit. L'officier est habitué au manque total de discrétion de l'homme et demande avec brusquerie son enveloppe mensuelle. Alors qu'il la sort lentement de sa poche, M.
Hands se vante auprès de l'officier de son entreprise. Il a une nouvelle acquisition : une orpheline de 18 ans nommée Anne. La fille avait été abandonnée sur son pas de porte des années auparavant et a grandi dans l'orphelinat.
Malgré son abandon, elle garde encore l'espoir naïf que ses parents bien-aimés reviendront un jour, portant même un collier cassé laissé par sa mère !
Leur conversation est entrecoupée de plans serrés d'Anne conduite à l'arrière de la propriété vers la pièce secrète. Nous ne voyons pas son visage, seulement ses mains serrant un collier en forme de cœur brisé pendant qu'elle marche nerveusement. L'officier interrompt l'homme et exige son enveloppe.
Il n'a pas besoin d'une histoire triste. Il suffit de garder les filles discrètes et personne ne devrait venir le déranger. Après tout, ce sont toutes des adultes, n'est-ce pas ? Et il ne leur fait rien d'inapproprié, n'est-ce pas ?!? Les hommes rient alors que M.
Hands se lève, renvoie la fille, et remet l'enveloppe à l'officier. Il jette un coup d'œil à l'intérieur avant de la glisser dans sa poche et de sortir. 'Dites-moi une chose, cependant,' dit l'officier en riant.
'Celle-ci est-elle au moins jolie ?' M. Hands fronce les lèvres dans un rictus et dit 'La plus jolie que j'aie jamais eue. Une rousse !'
COUPE À : À l'intérieur de la pièce secrète.
Le visage d'Anne est révélé pour la première fois, alors qu'elle s'assoit sur son nouveau lit, serrant toujours le collier en forme de cœur brisé. Anne regarde par la fenêtre, serrant toujours son cœur brisé, alors que la caméra recule lentement pour révéler.