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LA SCÈNE S’OUVRE une nuit alors que Charlotte, une jeune fille de 18 ans à l'air anxieux, suit son petit ami Max le long d'une route de terre. Le couple s'introduit illégalement sur des terres commerciales pour que Max, un aspirant artiste de graffiti, puisse taguer une tour d'eau populaire parmi ses copains. Son complice est très nerveuse à l'idée de se faire attraper mais ne veut pas paraître peu cool devant son homme.
Elle le presse de trouver l'endroit et de se dépêcher avant que quelqu'un ne les remarque. Ils marchent sans but, incapables de trouver la tour d'eau jusqu'à ce que Max, de plus en plus frustré, suggère qu'ils s'arrêtent à la place. Il sort une bouteille de 40 onces non marquée de son sac et en prend une gorgée, tandis que Charlotte surveille la route.
Elle ne pense vraiment pas que c'est une bonne idée de s'arrêter, surtout là où ils sont si clairement visibles. Max lui dit de se détendre et de se joindre à lui et, finalement, elle accepte. Mais, avant qu'elle puisse prendre une gorgée elle-même, une voiture de police arrive avec ses feux clignotants.
Max s'enfuit, laissant Charlotte seule avec la bouteille à la main et un sac à dos ouvert plein de peinture en aérosol. Elle lève les yeux alors que la lampe de poche du policier vient éclairer son visage et réalise qu'elle est dans de gros ennuis. COUPE VERS LA PLAQUE DU TITRE
12 heures plus tard.
La caméra se retire lentement pour révéler Charlotte, décoiffée, reposant dans un coin d'une cellule de détention. Elle attend ici depuis son arrestation la veille. Pas d'appel téléphonique.
Pas de charges déposées. Rien. Elle se réveille en réalisant qu'elle est caressée par une codétenue, une femme à l'air dur, qui pousse la jeune fille de manière lubrique.
Charlotte essaie de se dégager, se recroquevillant en boule de l'autre côté de la cellule, pendant que la détenue siffle et fait des appels de chat. Plusieurs moments gênants passent avant que les portes extérieures ne s'ouvrent et que l'officier Wright n'entre. Sans dire un mot, l'officier de correction masculin déverrouille la cellule et retire l'autre femme.
Elle exige de savoir où on l'emmène mais Wright l'ignore, claquant la porte de la cellule et l'escortant hors de la pièce. Charlotte lève lentement la tête de son giron et, réalisant qu'elle est enfin seule, commence à se détendre. Elle se lève et fait les cent pas, se serrant dans ses bras, quand l'officier revient avec un plateau.
Il déverrouille à nouveau la cellule et entre, exigeant que Charlotte retire tous ses accessoires et effets personnels. Charlotte fait ce qu'on lui dit, demandant à l'officier d'une voix tremblante si ses parents ont été appelés. Ils sont probablement en colère.
D'une voix monotone, il répond qu'elle est encore en train d'être réservée. Elle aura son appel téléphonique quand ce sera approprié. Il emmène le plateau et lui dit de se déshabiller avant de quitter la cellule et la pièce.
Charlotte a l'air perdue et anxieuse. Elle se déshabille lentement et se tient nue, se couvrant elle-même. La caméra s'attarde sur son corps frissonnant alors que ses mamelons durcissent et qu'elle se serre pour se réchauffer.
La jeune fille n'a jamais eu de problèmes avec la loi auparavant et a peur de ce que ses parents vont dire quand elle pourra enfin leur parler. Quand les portes extérieures s'ouvrent à nouveau, elle est surprise de voir l'officier Wells entrer à la place. C'est une belle officière de correction féminine, soigneusement coiffée dans un uniforme moulant.
L'officier Wright suit de près. L'officier fé.